Exceptionnelle correspondance adressée par la championne à son grand ami «Coco» Gentien, champion de tennis et ami d’Alain Gerbault.
La correspondance est constituée d’un ensemble de 49 lettres autographes signées, rédigées à l’encre mais aussi au crayon à papier, sur son papier à lettres de la Villa Ariem, à son chiffre ou à l’en-tête des différents hôtels où elle résidait.
Ces lettres ont été adressées au cours de deux périodes. Une première, entre janvier 1924 et mai 1928, correspondant à l’apogée de sa carrière et une seconde période en 1935, époque à laquelle la championne, devenue professionnelle, participa à des tournées exhibition aux Etats-Unis et en Angleterre et créa sa célèbre école de tennis.
40 000 / 50 000 €
Cette correspondance est du plus grand intérêt pour une connaissance beaucoup plus profonde de la «Diva».
Dans la première partie de la correspondance, on trouve aussi de nombreuses informations sur sa vie de championne, sur ses entraînements avec son père, ses partenaires, la préparation de la compétition, les rencontres de grands tournois et les rapports avec ses différentes adversaires et autres joueuses. Les lettres sont généralement adressées de la Villa Ariem, à Nice, ville de résidence de Suzanne Lenglen. La championne rédige des lettres longues de plusieurs pages, une en possède même onze, elle avait en effet pour habitude, avec son ami Coco, de reprendre sa lettre écrite la veille, et de la continuer, parfois même sur plusieurs jours, ceci expliquant la longueur de ses lettres. Lorsque la «Diva» n’est pas à Nice, elle écrit de ses lieux de villégiature ou de compétitions, Milan, Biarritz, Minneapolis, San Remo, Vintimille, St-Moritz, New-York, Denver, Paris... A partir de 1935, ses lettres sont adressées de Paris et de Londres. L’intégralité de cette correspondance forme un ensemble de 210 pages, généralement de grand format.